Salim Hatubou exporte le conte comorien au Japon
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Salim Hatubou exporte le conte comorien au Japon


Le conte comorien sera à l’honneur au Japon où Salim Hatubou s’y rend, du 19 au 29 janvier, sur l’invitation des professeurs Hanabuchi Keiya et Oda Jun’ichi. Les deux enseignants du «Research Institute of Languages and Cultures of Asia and Africa» de Tokyo University of Forein Studies, ont fait le déplacement de Marseille pour rencontre l’auteur, conteur et animateur d’ateliers d’écriture. A l’Université de Tokyo, l’écrivain et conteur comorien va donner une conférence, d’environ une heure et demie, sur la tradition des contes comoriens et leur valeur d’aujourd’hui. A cette occasion, Salim Hatubou va retracer le chemin du conte comorien depuis la nuit des temps jusqu’à nos jours, aussi bien aux Comores qu’au sein de la diaspora comorienne, en France plus particulièrement. Le conte comorien était le socle de l’éducation et aussi un moyen d’apprentissage de l’histoire du pays à travers des faits légendaires. Ainsi il va mettre en exergue des questions comme «est ce que ce patrimoine va-t-il résister à l’inévitable introduction de la modernité dans les villages ?», «Ce patrimoine survivra-t-il par-delà les Comores, dans l’exil des Comoriens ?» «Après la conférence, je raconterais deux contes en guise de conclusion. Je vais également travailler avec ces deux professeurs sur le conte comorien», dit-il fier de transporter la tradition comorienne encore loin au-delà des mers et des océans. En effet, pendant les dix jours qu’il va passer dans l’Empire du soleil levant, Salim Hatubou ne va pas chômer. «Je vais les aider sur un travail de transcriptions et de traduction en français des contes que le professeurs Hanabuchi a collecté aux Comores. Ils ont aussi le projet de traduire un de mes livres en japonais et d’autre projet en perspectives», confie-t-il avant de reconnaître être «très heureux de faire résonner le ‘Alahalele’ de mon archipel à la Lune Levant au cœur de l’archipel au Soleil Levant». C’est dire qu’après les Escales littéraires, qu’il a conduits aux Comores en novembre dernier, qui ont permis une dizaine d’écrivains français d’origines diverses de faire vivre la littérature francophone dans les quatre îles de l’archipel, et le dernier escale qu’il a fait seul à Auxerre (France) en fin novembre également, Salim Hatubou exporte la culture des Comores au Japon. L’auteur de Kara ou le destin conté d’un guerrier, spectacle qu’il a monté à Marseille où il réside habituellement, va ainsi offrir ses services culturels dans l’Empire du soleil Levant.

Asa Alwatwan, 20 janvier 2014

Salim Hatubou

Contes de ma grand-mère (contes comoriens)

L'Harmattan, 1994 110 p.


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