Éditions Coelacanthe, Hamada Madi Boléro, Au service des Comores
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Hamada Madi Boléro,

Au service des comores

ISBN : 979-10-91275-00-2

EAN : 979-10-91275-00-2
Coelacanthe, 1912, 237p + 4 pages de photos couleurs


De ses études en URSS aux négociations secrètes avec les séparatistes anjouanais, en passant par le régime du président Djohar et le coup d'Etat de 1999, Hamada Madi Bolero nous livre sa part de vérité.

Mémoires ou témoignages, Boléro nous entraine sur son sillage et nous découvrons un homme confiant en ses capacités et qui se met toujours en situation de pouvoir convaincre ses interlocuteurs, que ce soit pour se faire élire en tant que président des étudiants comoriens en Ukraine ou pour faire plier les séparatistes anjouanais.

Un débat sur ce livre dans l'émission La Cour des grands (Mayotte) : Ecouter ici.

Bolero, un témoin privilégié de l’histoire immédiate des Comores

27 juillet 2012

Agence comorienne de Presse (HZK-Presse)

Comores / Livres

Bolero, un témoin privilégié de « l’histoire immédiate » des Comores


Paris, vendredi 27 Juillet 2012 (HZK-Presse) – Dimanche 1er juillet 2012. C’est dans le seul restaurant comorien de la région parisienne, Hawassi, que les éditions Coelacanthe ont convié certaines personnalités à l’occasion de la sortie officielle du tome 1 du livre de Hamada Madi Boléro intitulé Au service des Comores. Devoir de vérité.

Après un déjeuner en compagnie de la guitare magique du grand-frère Boléro, l’ancien Premier Ministre du président Azali et ancien Président par intérim a pris la parole pour présenter les grandes lignes de son livre. Plus que des « mémoires », Au service des Comores est un témoignage sur diverses époques de « l’histoire immédiate des Comores. C’est aussi une réflexion sur le pouvoir dans ce petit archipel sorti de la colonisation depuis seulement 37 ans.

Boléro a commencé sa présentation sur le fait que les structures traditionnelles des Comores ne devaient pas permettre à un enfant né à Mwali, la plus petite des îles des Comores, du petit village de Boingoma de parvenir au sommet de l’Etat. Il y est parvenu, dit-il par la chance.

La première partie aborde la vie personnelle de l’auteur puisqu’il s’agit des années passées comme étudiant en URSS. Dès cette époque, l’ambition de Boléro mais aussi sa volonté et sa force de persuasion transparaissent. Il n’y a qu’une dizaine d’étudiants comoriens avec lui à Kiev, pourtant, il réussit à se faire élire comme président des étudiants étrangers qui sont près

de 1000.

Lorsqu’il revient au pays, c’est les débuts du multipartisme. Il est conseiller juridique du Président de l’Assemblée, et avec l’élection du président Taki, il entre dans l’opposition avec un nouveau parti dont il est membre fondateur et Secrétaire Général : le Parti Républicain des Comores.

C’est en tant que Secrétaire Général de ce parti qu’il participe aux diverses discussions en vue de mettre fin au séparatisme anjouanais déclenché en 1997. Lorsque le colonel Azali fait appel à lui, après le putsch de 1999, c’est avec l’aval des instances de son parti qu’il rejoint les putschistes.

La plus grande partie du livre est consacrée aux négociations avec les séparatistes anjouanais, négociations qui ont abouti au Nouvel Ensemble Comorien et à la Constitution de 2001.

Bolero entraine son lecteur dans les coulisses des négociations et nous révèles les positions des uns et des autres, celles que nous devinions et celles que nous ne pouvions pas penser.

C’est d’ailleurs à propos de ses rapports avec les séparatistes anjouanais qu’il a le plus été interrogé dans les différentes rencontres avec la diaspora auxquelles il a participé à Marseille, à Lyon ou encore à l’Université Paris 8. Il a répondu à toutes les questions, demandant parfois aux gens d’attendre le deuxième et le troisième tome pour avoir une réponse satisfaisante.

A Paris, à la fin de la rencontre, le sentiment dominant, y compris auprès de gens qui l’ont combattu lorsqu’il était au pouvoir, c’est qu’on ne l’avait pas suffisamment compris. Après une rencontre avec une vingtaine de Comoriens de Marseille le 7 juillet, Boléro célébra le jour suivant la fête nationale en compagnie des notables et jeunes de la diaspora à Lyon, où il prononça un discours très apprécié rappelant les circonstances de l’indépendance des Comores. Le 26 juillet, il rentre aux Comores, où il entend poursuivre la promotion de ce livre par d’autres rencontres avec les citoyens.

Mahmoud Ibrahime

270712/mi/hzkpresse/15h00

Boléro en librairie

Article de Mohamed Inoussa paru dans Alwatwan à l'occasion de la parution de son livre : Au service des Comores. Devoir de vérité, .

Boléro en librairie

‘‘Au service des Comores. Devoir de vérité’’. Tel est le titre de l’ouvrage que l’ancien Premier ministre Hamada Madi Boléro vient de publier aux éditions Coelacanthe. Il y parle de son expérience aux affaires et lève un coin de voile sur les coulisses des négociations ayant abouti, le 17 février 2001, à la signature de l’Accord de Fomboni.

Directeur de cabinet du président de la République, puis ancien Premier ministre, Hamada Madi Boléro fut un acteurclé de la crise séparatiste (1997-2001); il a notamment participé aux négociations ayant abouti, le 17 février 2001, à la signature de l’Accord de Fomboni entre le président Azali et le colonel Abeid. Dans un livre-témoignage qu’il publie aux éditions Coelacanthe, il lève un coin de voile sur les coulisses des pourparlers entre le gouvernement comorien et la partie anjouanaise. Il revient sur les rôles respectifs des dirigeants séparatistes (Abdallah Mohamed, Takidine Salim, Saindou Cheikh ) dont les positions souvent radicales ont failli, un moment, faire capoter les négociations. Bolero raconte ainsi la passe d’armes entre l’ex-ministre Abodo Soefo et la délégation anjouanaise, règle quelques comptes avec le premier chef du Bureau de liaison de l’Oua (Organisation de l’unité africaine) à Moroni et relate comment le pouvoir, jusque-là banni de toutes les instances internationales après le putsch du 30 avril 1999, a réussi progressivement à sortir de cet isolement.

‘‘Au service des Comores. Devoir de vérité’’ s’ouvre sur des éléments biographiques de Hamada Madi Boléro, notamment sa vie estudiantine en ex-Urss ; on y apprend notamment qu’il fut président du Conseil des étudiants étrangers à Kiev, une organisation d’environ quatre mille membres de plus de cent nationalités différentes.

Lorsque la crise séparatiste a éclaté en 1997, Boléro n’était qu’un jeune professeur de français dans une école privée de la capitale. Au lendemain du putsch militaire, approché par le nouveau pouvoir, il deviendra le grand stratège du régime et bénéficiera de la confiance presque totale du colonel Azali.

Le livre raconte dans les détails ces différentes phases, ainsi que les relations entre Boléro et l’ancien président de l’assemblée nationale, Mohamed Said Abdallah Mchangama.

MI

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